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Published Tuesday, April 18, 2006 by Benoit Duverneuil.
Si ce n’est pas non-plus le saint-graal tant espéré, les études oculométriques constituent un plus évident en terme d’ergonomie et notamment appliquée au web.
Plus qu’un simple outil d’analyse, il permettra avec d’autres compétences en matière d’ergonomie, de doter l’ergonome d’un outil supplémentaire d’aide à la décision.
Il s’agit en effet de faire les choix qui s’imposent, tant en terme de positionnement des éléments (qu’ils soient graphiques, textuelles, animés…) que du scénarii d’exploration prédéterminé pour l’utilisateur.
On peut également tirer profit de ces systèmes dès lors que des messages publicitaires, des fonctionnalités commerciales sont offerts.
Le Eye-tracking n’est pas un phénomène nouveau, loin de là. D’ailleurs, avant même d’avoir la technologie, on se livrer à des tests basiques d’enregistrement de suivi du regard au MIT (le célèbre Massachusetts Institut of Technology). Aujourd’hui, les solutions existantes se sont largement démocratisées. Exit, les systèmes encombrants uniquement destinés aux laboratoires de recherche. Les outils de configuration et de calibrage se sont aussi énormément simplifiés. On peut ainsi optimiser le temps d’utilisation des machines et utiliser un focus group plus important.
Toutefois, notamment pour les expérimentation qui nécessite le mouvement d’un sujet dans un environnement grandeur-nature, il faudra se doter de systèmes beaucoup plus lourds, avec casques, harnais, batteries…
Majoritaire sur le marché, la technique du reflet cornéen permet d’obtenir des données précises avec des tests qui laissent une relative liberté de mouvements. Pas la peine d’avoir les paupières maintenues ouvertes par des écarteurs, rassurez-vous !!
En fait, un canon à diodes envoi des rayons de lumière infrarouge directement au centre de la pupille. Les reflets de la lumière créés par la cornée, sont alors captés par le système d’eye-tracking, qui via une caméra infrarouge, peut ainsi positionner le centre de la pupille et donc les mouvements du regards par rapport à un élément ciblé.
Notamment pour les analyses de sites web, le eye-tracking peut être complété par d’autres outils de mesure. Le mouse-tracking permet d’analyser les mouvements de la souris et la position du pointeur à l’écran. La combinaison de ces outils améliorent encore la finesse des données obtenues.
Jacob Nielsen vient de publier un article assez intéressant sur la façon dont les designers conçoivent des pages et ce qu'il appelle les "enchapinements de lecture". Dans cette étude, le eye-tracking permet une fois de plus de démontrer les hypothèses de Nielsen. En effet, on peut observer que le panel d'utilisateurs lit principalement le contenu d'une page comme si le regard reconstituait la lettre F. On va ainsi parcourir la page à travers deux lignes horizontales, suivies d'une ligne verticale. Bien-sûr, dans les tests menés, on remarque une nouvelle fois que le coin supérieur gauche des pages est majoritairement sollicité. On remarque ensuite des chutes d'attention très forte à partir des rangs 4/5.
Nielsen conclu son article en précisant qu'il n'y avait aucun doute, il existe une réelle différence entre la façon dont on lit une page papier et une page à l'écran. Lorsque le sujet se retrouve face à un écran d'ordinateur, le cerveau de celui-ci le conçoit vértitablement en tant qu'espace, un espace de plus de deux dimensions. Ainsi, afin d'optimiser les enchaînements de lecture, Nielsen préconise de s'éloigner des méthodologies actuelles empruntées au print et de prendre en considération de nouveaux facteurs tels que le mouvement, la luminosité...
L'article complet
Non, ceci n'est pas le titre du prochain blockbuster hollywoodien.
8 secondes, d'après la société Miratech, c’est le temps moyen passé par un internaute sur une page.
D'autres chiffres nous sont donnés :
- Un internaute lit 15 mots par page en moyenne
- La lecture sur un écran est 25 % plus lente que sur papier
Miratech publie sur la page d'accueil de son site une petite animation Flash qui explique comment sont détecter les zones les plus vues par un internaute et celles qui sont délaissées par son regard.
Visitez le site officiel de Miratech
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Published Tuesday, April 11, 2006 by Benoit Duverneuil.
Voici les spécificités de la machine sur laquelle j'ai la chance de travailler. Il s'agit d'un ASL R6Le R6 est le dernier modèle d'eye tracking à distance et le plus robuste d'ASL.
Il est conçu pour traquer rapidement et avec précision les yeux de tous les sujets, enfants en bas âge aux personnes âgées. Il est employé dans les situations où le stimulus présenté au sujet est limité sur une surface simple telle qu'un moniteur d'ordinateur et où le système optique monté n'est pas souhaitable. Le système permet au sujet approximativement 30cm carré de mouvement de tête ce qui élimine le besoin de lui fixer la tête.
SPECIFICATIONS :
Unité de commande :
- Dimensions (H/L/P): 7,62 cm/24,76 cm/26 cm
- Poids : 1.92 kg
- Alimentation : 100-240 VAC, 25 watts
Système optique à distance :
- Taux de prélèvement et de rendement : 50Hz or 60Hz
- Principe de mesure : réflexion pupille-cornéenne
- Exactitude du système : 0.5 degrés d'angle visuel
- Résolution : 0.25 degrés d'angle visuel
- Mouvement de tête: 30cm²
- Distance Min/Max entre l'appareil et les yeux : 50cm à 1m
- Portée optique : 50 degrés horizontalement, 40 degrés verticalement
- Dimensions (H/L/P): 10.16 cm/13,97 cm/15,24 cm
- Poids : 1.25 kg
Exportation des données en temps réel :
- 2 sorties analogiques
- Sortie numérique via le port série RS232
La SDK donne accès :
- Port de contrôleur du traqueur
- Port série
- Fichiers de données enregistrés avec le programme d'interface d'ASL
Équipements inlcus :
- Unité de commande Series 6000
- Système optique à distance
- Convertisseur à balayage
- Moniteurs (x2), n&b ou 2 cartes PCI d'acquisition (option)
- Logiciel de capture EYEPOS
- Logiciel d'analyse de données EYENAL
- SDK
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